Fërderen, fuerderen, virukommen : Rentrée scolaire 2013-2014

de g. à d. Michel Lanners, Mady Delvaux-StehresLors de la traditionnelle conférence de presse de la rentrée soclaire, le 12 septembre 2013 au Lycée Michel-Rodange, la ministre de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle, Mady Delvaux-Stehres, a fait le point sur les grands dossiers de l’Éducation nationale et les travaux en cours.

Fërderen, fuerderen, virukommen, c’est sous le signe de ces trois principes de la réussite scolaire que la ministre a choisi de placer l’année scolaire 2013-2014. « Tous les élèves n’ont pas les mêmes capacités, mais chaque enfant est capable d’apprendre. Notre école doit les soutenir tous et les pousser à l’effort, pour amener chacun à donner le meilleur de soi », a souligné Mady Delvaux. « Ce n’est qu’en préparant efficacement nos jeunes à une société changeante de plus en plus complexe, que nous pourrons leur donner des perspectives réelles pour s’intégrer pleinement dans la vie professionnelle et sociale, et maintenir le niveau de vie actuel dans notre pays. »

La ministre s’est réjouie des avancées réelles que l’école luxembourgeoise a d’ores et déjà faites. Depuis 2003, le taux de décrochage a diminué de 17 % à 9 %, grâce aux efforts de tous les acteurs. Le nombre de mentions « excellent » délivrées à l’issue des examens de fin d’études a plus que doublé depuis leur introduction en 2007. Pour Mady Delvaux, il est essentiel que cet engagement au profit de tous les élèves, des faibles comme des forts, soient continués. Tout comme les efforts dans l’apprentissage tout au long de la vie : le Luxembourg arrive en 2e position en Europe pour ce qui est du taux de participation à la formation des adultes.

La réforme de l’enseignement fondamental entre dans sa 5e année, celle de la formation professionnelle dans sa 4e. Le projet de réforme du lycée est introduit dans la procédure législative ; fondé sur le plus large consensus possible entre les différents partenaires, il permettra au lycée de mieux relever les défis du 21e siècle, tout en traçant un cadre pour les évolutions futures.

La diversité linguistique et sociale restera le plus grand défi auquel est confrontée l’école luxembourgeoise. Seules une différenciation de l’offre scolaire et une meilleure prise en compte des profils très différents des élèves pourront amener un plus grand nombre à obtenir un diplôme et à avoir accès aux études supérieures. Pour Mady Delvaux, ce défi est intimement lié au plurilinguisme et nécessitera un système d’enseignement plus flexible. Elle regrette qu’il n’ait pas été possible jusqu’à présent de s’entendre sur la flexibilité des exigences dans les différentes langues de école.

 

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