Le 2 avril 2020, le ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse, Claude Meisch, a annoncé les ambitions du ministère dans le cadre de la suspension des activités scolaires et éducatives qui vient d’être prolongée par le gouvernement jusqu’au 3 mai 2020 inclus.
Une série de mesures ont été décidées afin que chaque élève puisse terminer son année scolaire en bonne et due forme et avancer dans son parcours scolaire.
Le ministre a tout d’abord salué l’énorme engagement et la flexibilité montrés par les enseignants, les parents et les élèves. « Nous avons réussi à travailler et à nous adapter ensemble, à réunir nos efforts dans l’intérêt des enfants », s’est réjoui Claude Meisch.
La crise liée au coronavirus a placé l’école, quasiment du jour au lendemain, face au défi d’offrir à tous les élèves un enseignement à distance pour assurer la continuité des apprentissages. Cela n’est possible que si l’on prend en compte les situations personnelles et familiales de chacun.
C’est pourquoi la collaboration et la communication entre enseignants, avec les élèves et avec les parents est essentielle.
Le ministre a aussi précisé que même si les écoles sont fermées, les élèves restent soumis à l’obligation scolaire. Ne pas participer à l’enseignement à distance revient à sécher les cours.
Les nouvelles technologies au service de l’enseignement à distance
La suspension des cours depuis le 16 mars a déclenché une véritable dynamique dans les efforts de digitalisation de l’apprentissage. Au-delà d’un simple moyen de communication, les nouvelles technologies sont aussi des outils pour apprendre mieux avec des contenus pédagogiques modernes. Les classes qui utilisaient déjà ces médias de façon régulière ont une longueur d’avance en la matière. Les autres ont rapidement comblé leur retard. « Ces compétences ne seront pas perdues quand nous réintégrerons nos classes » a estimé le ministre.
Un sondage sur l’apprentissage à distance a récolté quelque 17 000 réponses de parents et d’enseignants. Il en ressort que près de 9 parents sur 10 affirment être à l’aise avec les moyens mis en œuvre par les enseignants et le ministère.
Toucher les élèves les plus fragiles
Une préoccupation particulière est de ne pas oublier les plus fragiles, notamment les élèves qui n’ont pas pu être joints pendant les trois premières semaines de suspension des cours, que ce soit par manque de matériel informatique, d’encadrement familial ou de capacités à suivre seul un apprentissage. De nouvelles mesures sont prévues pour toucher ces élèves, grâce aux équipes de soutien pour les élèves à besoins spécifiques à l’enseignement fondamental et grâce aux services psycho-sociaux et d’accompagnement scolaires (SEPAS) et aux services socio-éducatifs (SSE) à l’enseignement secondaire.
Deux semaines de « vacances chez soi »
Pendant les vacances de Pâques, aucun programme scolaire n’est prévu. Ces deux semaines de « vacances chez soi » permettront aux familles et aux enseignants de se détendre, de cultiver ses contacts sociaux virtuels et de découvrir de nouvelles activités. Inspirations et conseils sont dispensés sur www.schouldoheem.lu, et sur le site du Service national de la jeunesse, sur www.snj.lu.
Le détail des mesures dans le cadre de la prolongation de la suspension des activités jusqu’au 3 mai inclus est à lire dans le dossier de presse ci-après.