Procès dit School Leaks : le ministre défend une école basée sur la confiance

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Le procès dit School Leaks a repris au tribunal de Luxembourg. Trois enseignantes et le mari de l’une d’entre elles doivent répondre de la fuite des « épreuves communes » au cycle 4.2. de l’enseignement fondamental, en mars 2015. Le ministère s’est constitué partie civile.

Ces épreuves, organisées chaque année en allemand, en français et en mathématiques en vue de la procédure d’orientation vers le lycée, concernaient 4 800 élèves en 2015. Dans un souci d’équité, le ministère avait organisé des épreuves supplémentaires.

Le ministre Claude Meisch a été appelé à témoigner le 10 janvier 2017.

Le ministre a réitéré sa pleine confiance envers les enseignants et les collaborateurs du ministère. Un système aussi complexe que l’Éducation nationale ne pourrait pas fonctionner sans cette confiance, a répété Claude Meisch a plusieurs reprises, défendant le bien-fondé de l’envoi précoce des épreuves et de leurs corrigés aux membres des conseils d’orientation enseignant au niveau du secondaire et du secondaire technique. La diffusion des épreuves devait assurer une préparation optimale à leur mission d’orientation.

Le ministre a aussi insisté sur l’obligation de confidentialité inhérente à la fonction d’enseignant. Les évaluations et les corrections de devoirs faisant partie du quotidien de la vie en classe, il va de soi, estime le ministre, qu’un enseignant traite avec précaution des documents tels que les sujets des épreuves communes.

Suite au témoignage du compagnon d’une des prévenues, une plainte supplémentaire a été déposée au nom du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse. L’homme en question aurait assisté sa compagne à commettre les infractions pénales, notamment l’infraction de violation du secret professionnel.

 

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