Promouvoir l'entrepreneuriat dans les lycées, afin de mieux préparer les jeunes à leur avenir

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Le ministre de l'Éducation nationale, de l'Enfance et de la Jeunesse, Claude Meisch, et la secrétaire d’État à l’Économie, Francine Closener, ont présenté le 7 novembre 2016 le projet « Promotion de l'entrepreneuriat à l'enseignement secondaire ». Il s’agit de favoriser l'émergence d’«entrepreneurial schools» au Luxembourg, c'est-à-dire de lycées qui ne favorisent pas seulement le lien avec le monde économique et social qui les entoure, mais qui amènent aussi les élèves à développer les compétences transversales leur permettant de s'engager à l'avenir à travers des défis entrepreneuriaux.

À cette occasion a été signée une convention de collaboration avec trois établissements scolairesle Lycée technique de Lallange (LTL), le Lycée technique École de commerce et de gestion (LTECG) et le Lycée Ermesinde de Mersch (LEM) – qui participent dès cette année à l’élaboration d’un concept pédagogique pour ces « entrepreneurial schools » ainsi qu’à sa mise en œuvre en 2017/2018.

Dans le contexte d’une plus grande autonomie accordée aux lycées et lycées techniques, les établissements sont encouragés à adapter leur profil pour répondre aux besoins de leurs élèves, mais aussi de la société. « L’école ne travaille pas pour elle-même, mais pour la société » a commenté le ministre Claude Meisch. « Promouvoir l’esprit d’entreprise est une demande constante du secteur économique », a noté le ministre. « Il ne s’agit pourtant pas seulement de motiver les jeunes à devenir leur propre patron, mais de développer des soft skills, si importantes pour leur avenir : les capacités communicatives, le travail en équipe, l’engagement, la créativité, l’évaluation et l’acceptation du risque, la connaissance de soi… Nous voulons amener les jeunes à s’ouvrir au monde, y compris à celui de l’entreprise, et les préparer à prendre un rôle actif dans la société. »

Des défis « made in Luxembourg »

Les compétences transversales ne feront pas l’objet d’un cours en soi, mais seront développées à travers des « challenges », ou défis, que l’élève devra relever, en mobilisant ses connaissances et ses talents et en impliquant des intervenants extérieurs. Il existe déjà quelque 150 challenges formulés dans le cadre de référence européen YouthStart, cofondé par le programme Erasmus+.

« Notre objectif est de rédiger dix défis originaux, adaptés au contexte luxembourgeois, pour la rentrée 2017 », a poursuivi la secrétaire d’État à l’Économie, Francine Closener. Les réunions de travail, qui fédèrent aussi les chambres professionnelles, commencent ces jours-ci.

« Les derniers chiffres de 2015 montrent que l’esprit d’entreprise est bien vivant », a lancé la secrétaire d’État, saluant la démarche des « entrepreneurial schools ». « Les élèves, l’école, les entreprises, tout le monde a à y gagner ! », a-t-elle conclu.

 

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