À l’invitation du ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse, Claude Meisch et du ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Économie sociale et solidaire, Nicolas Schmit, une table ronde « Jugenddësch » a réuni le 15 mai 2014 les deux ministres, 4 organisations de jeunesse (Parlement des jeunes, Conseil supérieur de la jeunesse, Conférence générale de la jeunesse luxembourgeoise et Conférence nationale des élèves du Luxembourg) ainsi que partenaires sociaux et élus. Ils ont débattu des avis formulés par les organisations de jeunes sur la Garantie pour la jeunesse.
Cet événement s’inscrit dans le cadre du dialogue structuré avec la jeunesse mis en place en 2013, lequel vise à impliquer les jeunes dans les décisions politiques les concernant et à faire entendre leur voix par les décideurs.
La Garantie pour la jeunesse, issue d’une recommandation de l’Union européenne, fonctionnera à partir de juin 2014. Elle propose à tous les jeunes entre 16 et 25 ans une offre d’emploi, un complément de formation, une formation professionnelle ou un stage dans les 4 mois suivant sa sortie de l’école ou une perte d’emploi.
Lors de la table ronde, les organisations de jeunesse ont mis en avant la responsabilité sociale qui incombe aux patrons d’entreprises. Une économie plus sociale et solidaire contribuerait à la richesse sociale et culturelle du pays. A été également discuté le renforcement de la coopération entre le milieu scolaire et les entreprises, qui doit permettre aux jeunes de se faire des idées plus concrètes du travail sur le terrain. Les organisations de jeunesse ont relevé l’importance de l’amélioration de l’offre et de l’information sur les stages en entreprise, ainsi que la nécessité d’un soutien professionnel pour la rédaction des candidatures.
Nicolas Schmit a tenu à souligner que la Garantie pour la jeunesse n’est pas à percevoir comme une nouvelle mesure d’insertion des jeunes sur le marché de travail. Elle se veut une nouvelle approche renforçant les mesures d’aide déjà en place, en considérant davantage le degré d’éducation et les compétences individuelles des jeunes.
Claude Meisch a relevé que la Garantie pour la jeunesse peut avoir des effets positifs seulement dans le cas où les jeunes assument leur responsabilité et se montrent engagés dans leur recherche d’un emploi ou d’une formation adaptée. L’orientation passe bel et bien par la collaboration entre conseillers/-ères et candidats/-es.
Les avis de 15 organismes déposés à l’issu du processus de consultation interne au sujet de la Garantie pour la jeunesse sont téléchargeables sur le site www.dialog.lu consacré au dialogue structuré avec la jeunesse.