Le 2 septembre 2021, le ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse, Claude Meisch, et la ministre de la Santé, Paulette Lenert, ont présenté le dispositif sanitaire COVID-19 (Stufeplang) qui s’appliquera à la rentrée 2021-2022.
À l’instar de l’année passée, l’objectif du dispositif sanitaire demeure Maximal Chancë fir d'Bildung, minimal Chancë fir de Virus (Des chances maximales pour l’éducation, des chances minimales pour le virus).
La vaccination, un pas supplémentaire déterminant pour l’école
« Nous nous sommes appuyés sur l’expérience des 18 derniers mois, l’analyse de l’effet des mesures anti-COVID de 2020-2021 et les discussions fin août avec les différents partenaires scolaires pour élaborer le dispositif sanitaire de la rentrée, en étroite collaboration avec le ministère de la Santé. Ce dispositif s’inscrit dans la continuité des mesures qui ont fait leurs preuves. », a introduit le ministre Claude Meisch.
La vaccination a bien progressé au sein de la communauté scolaire : d’ici le 15 septembre 90% des enseignants seront complètement vaccinés et 55% des élèves de 12-18 ans. C’est l’élément essentiel de cette rentrée, qui, ensemble avec le testing, permet aux écoles et structures d’éducation et d’accueil de fonctionner en grande partie de nouveau normalement. Tout en garantissant au mieux la sécurité de chacun. Elle fera l’objet de sensibilisation dans les écoles
La ministre Paulette Lenert a tenu à remercier les enseignants allés en nombre se faire vacciner.
Une rentrée sans masque dans les salles de classe
Le ministre Claude Meisch a été attentif aux demandes, surtout des parents, de réduire au maximum le port du masque. Il ne sera plus obligatoire assis à son banc dans la salle de classe, mais uniquement lors des déplacements dans le bâtiment et les transports. À la maison relais, il ne sera pas obligatoire si l’activité ne réunit pas plus de 10 personnes.
En revanche, dès l’apparition d’un cas dans la classe, il sera obligatoire, jusqu’au test des élèves, six jours plus tard.
L’autotesting toujours indispensable
Les autotests, acceptés l’an passé par plus de 90% des élèves, vont continuer à jour un rôle clé. En effet, si la vaccination est fortement encouragée, tout un chacun ne peut aujourd’hui être vacciné, que ce soit en raison de son âge ou d’une vulnérabilité.
Comme l’an passé, les élèves s’autotesteront deux fois par semaine. Les tests se feront deux fois à l’école au fondamental, une fois à la maison et une fois à l’école au lycée.
Lors de l’apparition de cas positifs, l’école continuera à fonctionner normalement pour les élèves répondant aux critères des « 3G » (geimpft, gestest oder geheelt – vacciné, testé ou guéri). En présence d’un ou deux cas positifs, des autotests rapides seront organisés à l’école toutes les 48 heures pour les élèves non vaccinés. Ceux qui refuseraient d’y participer seront mis en quarantaine.
En cas de cluster, les équipes mobiles continueront à se rendre sur place pour faire passer les tests PCR, a précisé la ministre Lenert.
« L’application du principe des 3G quand il y a un cas positif ou plus apporte davantage de sécurité et de normalité à chacun. », a souligné le ministre Meisch.
Un système réactif et flexible
Si l’évolution des infections l’exige, le Comité de pilotage « COVID-19 and Education », réunissant experts des ministères de l’Éducation et de la Santé, proposera des mesures de renforcement ponctuelles, telles qu’elles ont été expérimentées au cours de l’année scolaire écoulée, et qui pourront être rapidement mises en place.
« La réactivité et la flexibilité du dispositif et de tous ont grandement contribué à la lutte contre le virus. », s’est félicité le ministre Meisch.