C’est avec surprise que le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse a pris connaissance des propos erronés du syndicat SEW-OGBL diffusés par communiqué de presse ce 19 janvier. Aussi tient-il à les rectifier.
Il est faux d’affirmer qu’il n’y a, en cette période de grippe, guère d’agents disponibles pour remplacer les enseignants absents pour cause de maladie. Au contraire ! Le nombre de nouvelles autorisations de remplacement délivrées en 2017-2018 s’élève à 289 en début de ce 2e trimestre. Il dépasse de loin le nombre d’autorisations nouvelles (169) qui avaient été délivrées pour l’ensemble de l’année 2016-2017.
Dans son communiqué, le SEW-OGBL cite un extrait d’un rapport de réunion qu’il a sorti de son contexte, le rapport n’ayant en réalité aucun lien avec la pénurie des enseignants à l’enseignement fondamental. Le ministère n’a pris aucune initiative pour « museler » les enseignants en leur interdisant de s’exprimer devant la presse. Il rappelle que le devoir de réserve et de discrétion est un principe général qui s’impose dans toute relation de travail, fixé par la Cour européenne des droits de l'Homme. Il est par conséquent tout à fait normal que l’autorisation de l’autorité supérieure soit requise préalablement à toute déclaration vis-à-vis de la presse, et le corps enseignant ne saurait y faire exception.