Il ressort de l’enquête sur la qualité de vie et la motivation au travail, réalisée par le ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative avec TNS Ilres, que les fonctionnaires et employés au service de l’enseignement présentent dans l’ensemble de meilleurs résultats que leurs collègues des autres secteurs.
Le corps enseignant de l’école publique (instituteurs de l’école fondamentale, professeurs du secondaire, chargés...) a participé à l’étude lancée en ligne entre le 24 avril et le 31 mai 2017. 2 084 réponses ont été analysées pour ce secteur et l’échantillon est considéré comme étant représentatif.
51 % se disaient extrêmement satisfaits et très satisfaits de leur situation professionnelle, contre 43 % seulement chez les autres fonctionnaires et employés.
Dans le détail, les enseignants sont plus satisfaits du travail qui leur est confié (57 % contre 47 %), de leurs conditions de travail (48 % contre 37 %), de leur perspective de carrière (36 % contre 30 %) et de leur rémunération (65 % contre 50 %).
69 % se disent toujours ou très souvent fiers du travail qu’ils effectuent, 18 % sont souvent fiers.
Parmi les facteurs de motivation, c’est l’autonomie dans le travail qui ressort (réponse citée par 87 % des enseignants ayant participé à l’enquête), le contenu du travail (86 %), la qualité de l’atmosphère dans l’équipe de travail (72 %) et l’environnement de travail (68 %), avant même la rémunération (citée par 65 % des enseignants).
Au niveau du bien-être au travail, les enseignants sont par contre plus nombreux à déplorer du stress au travail : 10 % le ressentent tout le temps, 32 % souvent et 44 % parfois ; contre 7 % tout le temps, 22 % souvent et 44 % parfois pour les autres fonctionnaires et employés de l’État.
Le vécu du travail est néanmoins très positif : 93 % des enseignants savent ce qu’on attend d’eux, 86% ont le sentiment de faire un travail utile, 81 % s’estiment correctement traités au travail, 73 % apprécient l’aide et le soutien de leurs collègues.
Aussi, ils ne sont que 12 % à vouloir éventuellement changer d’emploi, contre 19 % chez les autres fonctionnaires et employés de l’État et 4 % à envisager de changer pour le secteur privé.