Le gouvernement lance « une véritable offensive pour encadrer, accompagner et soutenir les élèves » a annoncé le Premier ministre Xavier Bettel le 26 avril 2017, dans sa déclaration sur la situation économique, sociale et financière du pays.
La réforme de la prise en charge des enfants à besoins particuliers ou spécifiques apportera les moyens nécessaires pour mener une politique d’inclusion efficace. Le nouveau dispositif est ancré dans deux textes législatifs : le projet de loi concernant les directions de régions (7104), qui a été déposé en décembre 2016 auprès de la Chambre des députés, et l’avant-projet de loi sur les centres de compétences et la Commission nationale d’inclusion, qui sera soumis au conseil de gouvernement dans les prochaines semaines.
L’encadrement socio-éducatif sera considérablement renforcé dans les écoles, dans les maisons d’enfants de l’État, dans les centres spécialisés et un monitoring de la qualité sera organisé.
Le plan de recrutement du gouvernement prévoit pour ce faire la création de 350 nouveaux postes dans les années à venir.
Des postes seront créés au bénéfice de l’enseignement secondaire et secondaire technique, des Maisons d’enfants de l’État, du Centre socio-éducatif de l’État, de l’Office national de l’enfance, du Service national de la Jeunesse, des équipes multi-professionnelles dans l’enseignement fondamental et des nouveaux centres de compétences nationaux.
Le Premier ministre a aussi évoqué la modernisation du lycée, qui permettra de proposer une offre scolaire adaptée à la diversité des talents et des projets d’avenir des élèves. Le vote du projet de loi 7074 sur l’enseignement secondaire est attendu d’ici les vacances d’été pour une entrée en vigueur dès l’année scolaire 2017-2018.
La dimension numérique dans les écoles luxembourgeoises sera renforcée et l’utilisation des nouveaux médias, tant au niveau du contenu que des méthodes d’enseignement, sera favorisée. À partir de la rentrée 2017, les lycées auront la possibilité, dans le cadre de projets pédagogiques, de mettre des tablettes à disposition de leurs élèves, moyennant une participation financière de 5 euros par mois.