Volte-face des syndicats de l’enseignement secondaire dans les discussions autour du Zukunftspak

Le 18 décembre 2014, le ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse, Claude Meisch, a rencontré des représentants des syndicats de l’enseignement secondaire, FEDUSE, SEW et APESS ainsi que des comités des enseignants au sujet du Zukunftspak.

Lors de cette entrevue, Claude Meisch a réitéré les principes de négociation du ministère.

1e contribution au Zukunftspak

Chaque ministère, dont celui de l’Éducation nationale, devra contribuer au Zukunftspak, c.-à-d. à l’effort solidaire pour maîtriser les dépenses publiques.

2e processus de dialogue ouvert avec les syndicats

Le ministre est prêt à discuter toutes les mesures d’économie envisageables ; il refuse toutefois que la tâche et le salaire de base des enseignants soient exclus d’office.

3e respect des engagements

Dans la réunion du 26 novembre, les syndicats APESS et FEDUSE s’étaient déclarés d’accord avec le principe de  l’introduction d’un coefficient correcteur pour tenir compte des leçons non prestées après l’arrêt des classes terminales en mai, ainsi qu’avec les mesures compensatoires discutées :

  • l’augmentation des forfaits de correction des copies d’examen,
  • l’intégration du temps consacré à la préparation des examens oraux dans la tâche
  • et la révision des modalités d’évaluation dans les classes terminales (suppression de la double correction pendant l’année et de la triple correction pendant l’examen).

Les deux syndicats ont d’ailleurs admis s’être engagés à l’issue de cette réunion du 26 novembre.

Lors de la réunion du 18 décembre par contre, les syndicats ont catégoriquement refusé ces trois principes. Ils refusent toute mesure d’économie et donc d’entamer un dialogue ouvert. Ils reviennent ainsi sur la totalité des positions auparavant formulées, positions qu’ils n’ont d’ailleurs pas communiquées de façon transparente aux enseignants dans les lycées.

Sur cette base, aucun nouvel accord avec l’intersyndicale n’a pu être trouvé.

S’agissant des examens de fin d’études, le ministre a informé les syndicats qu’il n’était pas prêt à accepter les demandes de démission des enseignants des commissions d’examen. Dans l’intérêt des élèves, les enseignants seront tenus d’assurer le bon déroulement des examens de fin d’études à la fin de l’année scolaire.

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