Moins d’écrans – plus de mouvement, de découvertes et d’expériences !

Les effets négatifs des écrans et des médias sociaux sur le développement et le bien-être des enfants et des jeunes ne cessent de s’amplifier. Les études scientifiques le montrent clairement : la consommation digitale excessive et le manque d'activités analogiques entraînent des problèmes de santé mentale, de développement physique et de performances scolaires.

« Si nous ne voulons pas d’une génération perdue dans le monde digital, dont nous savons qu’il n’est pas toujours bénéfique pour les jeunes, nous devons repenser collectivement notre rapport aux dangers du smartphone et des médias sociaux. Pour l'éducation, ce sera l'un des défis les plus importants et les plus urgents des années à venir », a souligné Claude Meisch, ministre de l'Éducation, de l’Enfance et de la Jeunesse.

Le ministère de l'Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse a donc mis en place des nouvelles règles pour l’utilisation du smartphone dans les écoles et les lycées au cours de l'année scolaire en cours. Or, pour protéger la santé des enfants et favoriser un développement sain, il ne suffit pas de réduire le temps d'écran. Il est tout aussi important de trouver un équilibre entre le monde digital et le monde réel. Afin d’atteindre une Screen-Life-Balance saine, nous devons créer ensemble des moments et des espaces où les enfants et les jeunes peuvent se rencontrer, bouger, être créatifs et vivre des expériences.

Plus de mouvement au lycée et dans les maisons relais

Le 24 février 2025, le ministre Claude Meisch a ainsi présenté un ensemble de mesures visant à encourager les activités physiques, la motricité, la créativité et l’interaction sociale des enfants et des jeunes, que ce soit à l’école, dans l’éducation non formelle ou dans leurs loisirs. Ces activités constituent un élément essentiel pour leur équilibre au quotidien, pour renforcer leurs interactions sociales et pour développer des compétences fondamentales.

« Pour éloigner les enfants des écrans, il faut des alternatives attractives. Aujourd’hui, les enfants n’ont plus l’habitude de s’ennuyer et sont rapidement distraits. Pour favoriser un développement sain, nous devons faire un effort collectif afin de leur redonner le goût aux activités physiques, aux jeux de société, aux moments partagés et au plaisir d’être ensemble », a souligné Claude Meisch.

Trois heures d’éducation physique de la 7e à la 5e au lycée

Dans l’enseignement secondaire classique et général, une heure supplémentaire d’éducation physique sera intégrée dans la grille horaire pour les classes de 6e et 5e. Pour les classes de 6e, cette mesure prendra effet à partir de la rentrée 2025/2026, et pour les classes de 5e à partir de la rentrée 2026/2027.

Deux activités sportives et de mouvement par jour

Même en dehors de cours, les élèves de l’enseignement fondamental et secondaire pourront bénéficier chaque jour de deux activités dans le domaine du sport, de l'activité physique et de la motricité.

Pour les élèves de l’enseignement fondamental, les maisons relais proposeront deux activités axées sur le sport, la motricité et le mouvement. Ces activités pourront être organisées par la structure en partenariat avec la LASEP et les associations locales.

Au lycée, deux activités sportives seront proposées chaque jour dans le cadre parascolaire et périscolaire.

Une nouvelle mission : « Je conçois mon école ! »

Un nouveau cadre de référence parascolaire et périscolaire développera des activités destinées aux jeunes, telles que des espaces jeunes (Jugendtreff) et la collaboration avec les maisons des jeunes locales. Chaque lycée pourra également élaborer, en concertation avec sa communauté scolaire, un projet visant à réaménager ses espaces, notamment sa cour de récréation, afin d’y créer des lieux de rencontre conviviaux pour les élèves. La création de ludothèques dans les maisons relais et dans les lycées est également prévue.

Sport et mouvement pendant les vacances

Le Service national de la jeunesse (SNJ) renforcera considérablement son offre d'activités sportives pour les jeunes, aussi bien au quotidien que dans le cadre des colonies de vacances. Un projet sera également développé au Geesseknäppchen afin d’optimiser l’utilisation des infrastructures sportives en dehors des périodes scolaires. Lors d’une deuxième phase, ce modèle devra être élargi aux régions sud et nord du pays.

Ces mesures montrent à quel point il est essentiel que nos enfants et nos jeunes grandissent dans un environnement où ils se sentent bien, équilibrés et peuvent s’épanouir pleinement. Pour que nos enfants deviennent et restent forts, un effort collectif est nécessaire, impliquant les écoles, les structures de l'éducation non formelle ainsi que la sphère familiale.

 

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