Le 4 juillet 2019, le ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse, Claude Meisch, le ministre de la Mobilité et des Travaux publics, François Bausch et le directeur de l’Administration des bâtiments publics, Jean Leyder, ont présenté 15 nouveaux grands projets d’infrastructures scolaires.
La forte croissance démographique du pays, qui s’accompagne de l’augmentation constante du nombre d’élèves, exige des infrastructures scolaires à la hauteur du défi. Chaque année, ce sont 1200 nouveaux élèves qui fréquentent l’école fondamentale et qui rejoindront ensuite un lycée.
Le gouvernement investit 1,3 milliard euros dans :
- la création de 2 nouvelles écoles : un lycée pilote dans le sud du pays et une école européenne publique à Luxembourg-Ville ;
- 8 nouvelles constructions pour des écoles existantes : l’École nationale pour adultes, le Sportlycée, le Lycée technique de Bonnevoie, le Nordstadlycée, le Lycée technique pour professions de santé, le Lycée Mondorf, le Lycée technique du Centre et le Lycée Michel Lucius ;
- 5 projets d’extension / réaménagement : le Lycée Edward Steichen à Clervaux, l’École internationale de Differdange et d’Esch à Mondercange, l’École d’Hôtellerie et de Tourisme du Luxembourg, le Centre de logopédie et le Campus Geesseknäppchen.
S’y ajoutent 40 projets d’infrastructures scolaires en cours d’exécution.
Le ministre François Bausch s’est réjoui de l’aboutissement de certains projets restés jusqu’à ce jour dans l’attente d’une solution définitive. Il a insisté sur la durabilité des investissements : chaque construction ou transformation fait en effet appel à la technologie énergétique la plus récente, aux matériaux les plus écologiques et les plus sains, aux principes de l’économie circulaire, à l’éclairage naturel, etc.
Aux yeux du ministre Claude Meisch, la démographie est bien à l’origine de ce programme ambitieux, mais celui-ci est aussi marqué par la volonté de diversifier l’offre scolaire dans toutes les régions du pays et de proposer des parcours de formation de qualité répondant aux besoins différents des élèves. Suite au vif succès emporté par les actuelles quatre écoles européennes publiques établies au sud, au nord et à l’est du pays, une cinquième école sera ouverte dans la capitale. La création d’un lycée pilote dans le sud du pays correspond au choix de poursuivre dans la voie de l’innovation pédagogique, comme cela fut le cas avec le Lycée Ermesinde. Le nouvel établissement privilégiera les compétences du 21e siècle, c’est-à-dire les compétences numériques mais aussi sociales et humaines.