Célébration officielle des 10 ans du Plan d’action national pour la promotion de la santé affective et sexuelle au Luxembourg (PAN SAS)

Ce vendredi 28 juin s’est déroulée la célébration officielle du 10e anniversaire du PAN SAS. L’événement, à l’initiative du comité interministériel pilotant le PAN SAS et du Centre national de référence pour la promotion de la santé affective et sexuelle (CESAS) a réuni plus d’une centaine de professionnels et experts du secteur social luxembourgeois.

Martine Deprez, ministre de la Santé et de la Sécurité sociale, Yuriko Backes, ministre de l'Égalité des genres et de la Diversité, ministre de la Défense et ministre de la Mobilité et des Travaux publics ainsi que Max Hahn, ministre de la Famille, des Solidarités, du Vivre ensemble et de l’Accueil, présents à l’événement, ont conjointement signé une déclaration d’intention visant à garantir la continuité des opérations de sensibilisation en matière de santé affective et sexuelle, au Luxembourg.

La déclaration souligne l’importance de ces intentions envers chaque citoyen, en particulier les enfants, les jeunes et les adultes, dans toute leur diversité. L’accès à la santé et aux droits sexuels est considéré comme un droit fondamental, tandis que la sensibilisation, la promotion et l'éducation sont reconnues comme des éléments essentiels pour le développement humain, l’égalité des genres, la lutte contre les stéréotypes sexués et la prévention des violences sexuelles.

Les ministres reconnaissent également les progrès significatifs réalisés depuis le lancement du plan d'action national pluriannuel et l'impact positif des formations et des actions de sensibilisation menées par le CESAS. Ils expriment ainsi leur volonté politique commune de relever les défis à venir et de renforcer le développement du plan d'action national, tel qu’il a été élaboré en collaboration interministérielle avant leur nomination.

La formule retenue pour la célébration de cette journée d’anniversaire était une journée d’échanges et de rencontre entre pairs. Le matin, une table ronde modérée par Dr Juliana D’Alimonte, Directrice adjointe de la santé a réuni sept experts de la santé affective et sexuelle autour d’un débat sur les prochains défis à relever. L’après-midi, les acteurs du terrain œuvrant au quotidien et n’ayant pas toujours l’occasion de se rencontrer ont pu participer à un « speedmeeting » organisé pour encourager les synergies autour de la promotion et l’éducation à la santé affective et sexuelle, dans leur domaine respectif.

« L'objectif de cette journée était de dresser un bilan rigoureux des mesures prises en matière de santé affective et sexuelle au Luxembourg, en analysant de près les avancées dans les pays voisins, et de relever les nouveaux défis qui se présentent à nous. Nous nous engageons à veiller à ce que tous les professionnels de la santé soient formés et dotés des outils nécessaires pour promouvoir activement la santé affective et sexuelle. Nous défendrons avec détermination la littératie en santé, considérant la santé affective et sexuelle comme un pilier indissociable du bien-être global de chaque individu », a déclaré Martine Deprez.

D’après Yuriko Backes : « En tant que ministre de l’Egalité des genres et de la Diversité, il est essentiel pour moi d’investir davantage dans la promotion de la santé affective et sexuelle, car l’éducation, la prévention et l’information sont des outils cruciaux dans la lutte contre les discriminations et les inégalités au sein de notre société.

La santé affective et sexuelle est un pilier essentiel que nous intégrerons dans nos futurs projets, tel que le plan d’action national contre les violences fondées sur le genre, nos deux plans d’action nationaux existants que nous sommes en train de revoir, notamment le PAN LGBTIQ+ et le PAN Egalité des genres, et finalement la mise en place d’un centre d’accueil national pour les victimes de violence. »

Max Hahn soutient que : « La promotion de la santé affective et sexuelle représente une contribution importante vers une société plus inclusive. Tout le monde doit pouvoir vivre comme il/elle l’entend, indépendamment du genre, de l’identité de genre, de l’âge, de la présence d’un handicap ou des origines. »

Selon Claude Meisch, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse et ministre du Logement et de l’Aménagement du territoire, également signataire du plan, « l’éducation sexuelle et affective fait partie intégrante des missions du système éducatif. Elle joue un rôle de premier plan dans notre monde où la sexualité est de plus en plus médiatisée. Elle doit aider les jeunes à construire leur identité et à développer leur estime de soi, à être libres dans leur vie sexuelle et affective et en même temps responsables vis-à-vis des autres. »

 

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