Le 11 juillet 2019, les députés ont voté une loi réduisant la durée du stage des enseignants et renforçant leur accompagnement en début de carrière.
Les adaptations prévues résultent d’un échange ouvert et constructif avec les syndicats d’enseignants, les directions de l’enseignement fondamental et des lycées et les représentants de stagiaires de l’enseignement fondamental et secondaire. Elles traduisent la volonté du gouvernement de :
- répondre aux besoins de développement professionnel du personnel enseignant ;
- optimiser les conditions de l’insertion professionnelle des enseignants débutants ;
- soutenir les parcours d’apprentissage tout au long de la vie.
Les principales améliorations portent sur les points suivants.
La durée du stage est ramenée de trois ans à deux ans. Selon la formation initiale et les acquis des expériences antérieures, elle pourra être réduite de plusieurs mois à une année.
Les programmes de formation sont individualisés en fonction du parcours et des besoins de l’enseignant-stagiaire.
Une année de période d’approfondissement est introduite après la nomination de l’enseignant. Durant cette période, l’enseignant approfondit ses compétences professionnelles en participant à un ensemble de formations et bénéficie de l’accompagnement d’un conseiller pédagogique.
L’évaluation formative est privilégiée, c’est-à-dire une évaluation qui favorise la progression des apprentissages et renseigne le stagiaire sur les acquis ou les éléments à améliorer. Le nombre d’épreuves certificatives est réduit. La législation continue à faire l’objet d’un examen traditionnel dans le parcours de tous les stagiaires. Les enseignants stagiaires de l’enseignement secondaire passent une épreuve pratique certificative en deuxième année de stage.
Les employés-stagiaires sont également mieux encadrés. Ils sont encadrés par une personne de référence et suivent une formation menant à l’obtention du “certificat de formation pédagogique”.
Enfin, la nouvelle loi confère à la formation continue obligatoire (48 heures sur une période de trois ans) sa base légale.