Les députés ont voté le 5 juillet 2018 le projet de loi portant création des mini-crèches, un nouveau modèle de structure d’accueil pour les enfants de 0 à 12 ans.
Des petites structures avec un personnel réduit et qualifié
Les mini-crèches sont des petites structures intermédiaires entre une crèche et un assistant parental, destinées à accueillir jusqu’à onze enfants, dont au maximum quatre bébés de moins d’un an.
Les mini-crèches seront gérées par une équipe de deux personnes qualifiées : un éducateur (gradué ou diplômé) et une personne ayant accompli une formation dans l'encadrement socio-éducatif d'enfants ou disposant d'un certificat de formation aux fonctions d'assistance parentale.
Par leur taille, leur implantation et leur personnel, les mini-crèches présenteront donc une alternative parmi les structures d’accueil agréées, tout en offrant aux enfants et aux parents un environnement familial.
Quant aux heures d’ouvertures, les mini-crèches pourront proposer un accueil et un encadrement continus de 5 h à 23 h. Cette offre permettra une flexibilité dont pourront profiter les parents qui travaillent à horaires décalés.
Le modèle des mini-crèches peut être particulièrement intéressant à mettre en place dans les petites localités pour combler le manque ou l’insuffisance de structures d’accueil en place.
Une éducation plurilingue et 20 heures d’encadrement gratuites
Les mini-crèches bénéficieront du système de chèque-service accueil (CSA) et, contrairement aux assistants parentaux, appliqueront le programme d’éducation plurilingue pour les enfants de 1 à 4 ans. Ceux-ci profiteront donc de 20 heures d’encadrement gratuit par semaine pendant 46 semaines par an.
Des exigences de qualité et un aide étatique maximale
En tant que prestataire du système de chèque-service accueil, les mini-crèches seront tenues de respecter le cadre de référence national sur l’éducation non formelle et le dispositif de qualité applicable à toutes les structures d’accueil agréées. Le suivi de la qualité des mini-crèches sera également assuré par des agents régionaux, affectés au Service national de la jeunesse (SNJ).
La participation étatique maximale pour l’accueil des enfants dans une mini-crèche s’élève à 6 euros par heure et par enfant, auxquels s’ajoutent 0,71 euros par heure et par enfant qui participe à l’éducation plurilingue.