Professions de santé : des diplômes universitaires pour attirer et former plus

La ministre de la Santé, Paulette Lenert, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche 
ainsi que de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse, Claude Meisch, et la ministre de la Famille et de l’Intégration, Corinne Cahen, ont présenté le 3 mai 2021 la réforme de l’exercice et des formations de certaines catégories de professions de santé.

Répondre à la demande croissante du pays

La crise sanitaire de la COVID-19 a confirmé la nécessité d’améliorer l’attractivité des professions de santé et de former davantage de professionnels en soins infirmiers au Luxembourg et cela au plus haut niveau d’exigence.

Pour y répondre, la formation des professions de santé au Luxembourg est réorganisée et offrira un parcours progressif et cohérent menant à plusieurs niveaux de qualification

Le BTS de l’Infirmier en soins généraux continuera d’être offert au Lycée pour professions de santé (LTPS), mais sera complété par des formations au niveau bachelor, mises en place à l’Université du Luxembourg.

La structuration par paliers et la facilitation des passerelles garantiront une progression flexible tout en assurant une formation de qualité, allant de la section de l’infirmier de l’enseignement secondaire au diplôme de bachelor.

Des professions essentielles et exigeantes, des formations valorisantes

Dès 2022 seront offerts quatre programmes de bachelor « Infirmier spécialisé » dans les quatre spécialités suivantes : assistant technique médical de chirurgie, infirmier en anesthésie et réanimation, infirmier en pédiatrie et infirmier psychiatrique.

S’y ajoutera, dès 2023, un programme de bachelor de l’infirmier de soins généraux. Il sera accessible aux détenteurs d’un diplôme de fin d’études secondaires ; les détenteurs du BTS Infirmiers en soins généraux pourront accéder directement à la deuxième année.

Seront également offerts à partir de 2023 deux programmes de bachelor pour les formations respectivement de la sage-femme et de l’assistant technique médical de radiologie.

Pour le ministre Claude Meisch, « la réorganisation de la formation des professions de santé est un investissement dans la qualité. Les derniers mois l’ont bien montré : notre santé et celle de nos proches constituent une priorité absolue. Enseigner les métiers de l’infirmier en soins généraux et certaines spécialisations infirmières au niveau universitaire est un pas important pour le secteur de la santé, et pour l’Université du Luxembourg : cela va permettre de former davantage de professionnels de la santé au Luxembourg pour répondre à la demande croissante du pays. En même temps, le Lycée pour professions de la santé (LTPS) va rester un acteur important de la formation des professionnels dans ce secteur et, grâce aux synergies entre le LTPS et l’Université du Luxembourg, nous réussirons à offrir un parcours de formation progressif et cohérent qui mène à plusieurs niveaux de qualification. »

Les nouveaux parcours de formation universitaires seront évalués en 2028. À ce moment, la nécessité de mettre en place d’autres parcours (technicien en soins de santé, infirmier en pratique avancée de niveau master) sera analysée.

« Cette crise a souligné plus que jamais l’importance des professions de santé dans la lutte contre la pandémie et a attiré l’attention sur leur rôle de pilier indispensable dans notre système de santé. À cette occasion, nous tenons à les remercier pour leur engagement inlassable et leur remarquable solidité. », ont conclu les ministres.

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