Le ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse, Claude Meisch, a tracé le 26 juillet 2018 son bilan de la législature 2013-2018.
Les cinq années de travail au sein du ministère qui réunissait pour la première l’Éducation nationale, l’Enfance et la Jeunesse ont abouti à un paysage éducatif moderne, dynamique et plus équitable. « Nous avons mis une politique en œuvre pour que chaque bébé devienne un enfant fort, qui deviendra à son tour un adulte indépendant, prêt à prendre des responsabilités pour lui-même, pour sa famille et dans la société » a résumé le ministre.
En tout, au cours de cinq années écoulées, 160 projets ont été menés à bien, 43 projets de loi ont été votés et 138 règlements grand-ducaux sont entrés en vigueur. 106 conférences de presse ont assuré la communication de ces travaux.
Le bilan est illustré dans un clip vidéo (en luxembourgeois) reprenant neuf grands chapitres : la petite enfance, le soutien aux jeunes familles, l’apprentissage des langues, la diversification de l’offre scolaire, la promotion des talents, la stratégie Digital(4)education, les diplômes et les voies de qualification alternatives, la prise en charge des élèves à besoins éducatifs spécifiques et notre identité.
Plusieurs conditions ont été rassemblées pour permettre de réformer le système éducatif et de débloquer de nombreux projets :
1. L’intégration au sein d’un seul ministère les volets de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse, soit des approches différentes et complémentaires de l’enfant. « L’éducation est plus qu'un diplôme : faire ses propres expériences, devenir autonome, développer ses compétences sociales, sa créativité, sa motricité, découvrir les langues et les capacités de communication ne s'apprend pas que dans une salle de classe » a expliqué Claude Meisch.
Le fait de réunir l'éducation formelle et non-formelle a permis entre autres de développer le programme d’éducation plurilingue à la crèche, l’encadrement périscolaire des élèves pour aboutir à une offre en journée continue au lycée, la prise en charge des élèves à besoins spécifiques, etc.
2. La mise à disposition de ressources suffisantes, notamment au niveau du personnel et du personnel spécialisé. 1.098 personnes ont été recrutées à l’enseignement fondamental, 882 au lycée, 296 pour la prise en charge des élèves à besoins spécifiques, 50 dans les directions régionales de l’enseignement fondamental, 22 agents régionaux suivent le dispositif de qualité pédagogique dans les crèches, 8 observateurs de la qualité scolaire ont été nommés, etc.
Sans oublier la formation continue. L’Institut de formation de l’Éducation nationale compte pas moins de 50 000 inscriptions par an.
Ces investissements dans l’éducation ont été soutenus par tout le gouvernement.
3. La dynamique et la force innovatrice du terrain. Les écoles et les lycées sont au plus près des élèves et œuvrent à apporter des réponses innovantes à leurs besoins. Il résulte de ces efforts une dynamique que le ministère encourage par une large autonomie pédagogique et pérennise grâce à un processus participatif de développement de la qualité scolaire. Près de 200 plans de développement de l’établissement scolaire ont ainsi été élaborés dans les écoles et les lycées.
Au lycée, de nouvelles sections ont pu voir le jour, au secondaire classique, comme au secondaire général.
« Parce que la diversité est une des forces de notre pays et doit être une force de notre système éducatif » a conclu le ministre.