Quinze directions de région dans l’enseignement fondamental : la loi est votée


Quinze directions de région dans l’enseignement fondamental : la loi est votée

Le 31 mai 2017, la Chambre des députés a voté le projet de loi No 7140 qui prévoit la création de quinze directions de région dans l’enseignement fondamental.

Les directions de région remplacent les arrondissements d’inspection

Les nouvelles directions de région, qui remplacent les structures actuelles de l’inspection de l’enseignement fondamental, seront composées de quinze directeurs de région et de directeurs adjoints, dont le nombre peut varier de deux à quatre selon la région. Ils profiteront d’une formation adaptée à leurs futures missions.

Comme le fait actuellement l’inspectorat, les directions de région vont assurer la gestion administrative et la surveillance pédagogique des écoles fondamentales.

Parmi les missions qui sont confiées aux directions de région figurent la consultation et l’accompagnement des professionnels, l’insertion professionnelle des jeunes enseignants et éducateurs, la gestion des relations au sein des équipes pédagogiques dans les écoles et les relations entre l’école et les élèves et l’école et les parents.

En concertation avec les présidents des comités d’écoles, les directions de région déterminent les grands axes des mesures de développement scolaire, suivent la mise en œuvre des plans de développement scolaire, organisent les mesures d’inclusion scolaire des élèves à besoins éducatifs particuliers ou spécifiques et déterminent les priorités en matière de formation des acteurs, notamment en vue de l’établissement d’une collaboration effective et confiante entre les écoles et les structures d’éducation et d’accueil du secteur non formel.

En englobant tous les acteurs du secteur de l’éducation et de l’enseignement au sein d’une région, des directions de région feront, à moyen terme, également office de guichet unique pour toutes les questions relatives à l’encadrement et à la scolarisation des enfants de cette région.

Davantage de soutien pour les écoles dans leur développement scolaire

Le texte voté vise à consolider le rôle des présidents des comités d’écoles en les impliquant davantage dans le processus du développement scolaire des écoles. Dans le même ordre d’idées, les écoles sauront solliciter l’aide d’un instituteur spécialisé en développement scolaire, affecté auprès du Service de coordination de la recherche et de l’Innovation pédagogiques et technologiques (SCRIPT) du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse. Il sera l’interlocuteur du président du comité d’école au sujet du plan de développement scolaire ainsi que des enseignants en matière d’organisation et de gestion journalière des apprentissages.

Une meilleure prise en charge des enfants à besoins particuliers ou spécifiques

Le texte réorganise également la prise en charge et l’encadrement des enfants à besoins éducatifs particuliers ou spécifiques aux niveaux local et régional. Ainsi, il est prévu de recruter 150 instituteurs spécialisés qui seront affectés, au niveau local, aux écoles. Au niveau régional, les nouvelles équipes de soutien des élèves à besoins éducatifs particuliers ou spécifiques assureront l’élaboration d’un premier diagnostic et le suivi de la prise en charge des élèves concernés, sous la responsabilité directe de la direction de région nouvellement créée, et en collaboration avec les intervenants scolaires.

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