Forum sur les « dys » : « une question de justice »

Le 30 janvier quelque 1.500 personnes, enseignants, professionnels du secteur socio-éducatif, parents, etc. ont pris part au « Forum international sur les troubles d’apprentissage » organisé par la Fondation du Grand-Duc et de la Grande-Duchesse, avec le soutien du ministère.

Dans son allocution, le ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse Claude Meisch a rappelé le chemin parcouru depuis le temps où l’on parlait d’enfance inadaptée. Il est aujourd’hui acquis que dans une démocratie digne de ce nom, chaque enfant a les mêmes droits, quels que soient ses besoins spécifiques. Une question de justice, non de charité. L’école doit savoir se transformer et s’adapter afin que chaque enfant y trouve sa place et puisse progresser.

Ceux et celles qui se battent face aux difficultés d’apprentissage le font sans relâche, qu’ils soient parents, enseignants, professionnels, bénévoles. Ils doivent être soutenus, les démarches doivent leur être simplifiées, dans l’intérêt de l’enfant.

C’est dans ce sens que travaille le ministère à travers plusieurs actions :

  • mise à disposition d’outils de diagnostic des retards de développement et d’apprentissage ;
  • brochure « Lese-Rechtschreibschwäche- diagnostisches Vorgehen bei Grundschülern »  bientôt disponible ;
  • aide financière en cas de besoin par l’Office national de l’enfance ;
  • structuration future de l’aide autour de 3 niveaux : national, régional, local ;
  • développement d’une expertise au sein des écoles, avec la création d’une nouvelle carrière de l’enseignant ;
  • nouvelle formation sur la pédagogie inclusive, en discussion avec l’Université de Luxembourg ;
  • création prochaine de deux nouveaux centres de compétences au niveau national, l’un pour les enfants à troubles du comportement, l’autre pour les enfants à difficulté d’apprentissage.

Le ministre a chaleureusement remercié la Grande-Duchesse pour son initiative, qui relève d'une sensibilisation et d'une information indispensables à l’amélioration de la prise en charge des « dys ».

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