Corinne Cahen, Claude Meisch et Maggy Nagel à la Journée « Pacte Jeunesse » – Jeunes et logement : Transitions difficiles et exclusion sociale

Le 19 juin 2014, le ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse, Claude Meisch, le ministre de la Famille et de l’Intégration, Corinne Cahen, et la ministre du Logement, Maggy Nagel, ont assisté à la Journée « Pacte Jeunesse » – Jeunes et logement : Transitions difficiles et exclusions sociales.

La Journée « Pacte Jeunesse » s’inscrivait dans le cadre de deux plans d’actions nationaux du gouvernement : le Plan d’action jeunesse 2012-2014 (Jugendpakt) et la Stratégie nationale contre le sans-abrisme et l’exclusion liée au logement 2013-2020.

La Journée, qui s’adressait aux professionnels du terrain des secteurs de la jeunesse, de l’aide sociale et du logement ainsi qu’aux acteurs publics des ministères, administrations et communes, avait pour objectif d’analyser les besoins en matière de logement des jeunes au niveau national et de présenter des projets de bonnes pratiques nationales et internationales.

Lors de son allocution de bienvenue, Maggy Nagel, ministre du Logement, a présenté les mesures mises en place par le ministère du Logement en matière d’aide au logement. Elle a en outre présenté le cahier thématique n° 10 « L’accès au premier logement – Conseils et astuces », publié dans le dossier « Vivre au Luxembourg » et destiné à aider les jeunes à la recherche d’un logement.

La Journée s’est terminée par une table ronde avec Claude Meisch, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse, Corinne Cahen, ministre de la Famille et de l’Intégration, Diane Dupont, première conseillère de gouvernement au ministère du Logement, et Dan Biancalana, représentant du comité du Syvicol. 

Il y a actuellement au Luxembourg environ 250 jeunes qui profitent d’un logement encadré, géré soit par des associations financées par le ministère de la Famille, soit par l’Office national de l’enfance, soit par CPOS. Un besoin de places supplémentaires existe et les participants à la Journée ont souligné l’importance pour les différents acteurs de continuer à coordonner leurs compétences, en vue de davantage de cohérence des mesures et d’une d’appréciation plus précise des besoins.

Il est en outre clairement apparu lors des discussions qu’il y a un manque de petites structures locales et que les communes doivent prendre leur responsabilité sociale.

Le modèle de l’Etap ‘HABITAT de Metz fonctionnant sous le régime d’une économie sociale et solidaire et accueillant un grand nombre de jeunes adultes tels que étudiants, travailleurs, stagiaires ou jeunes en rupturs sociale, permettant ainsi un brassage de population, a été salué par l’ensemble des participants à la table ronde.

Le manque général de logements à prix abordables touche davantage les jeunes ; des modèles d’habitation tels que les colocations (Wohngemeinschaften), les studios à usage locatif dans une maison particulière (Einliegerwohnung) et les habitations multigénérationelles pourraient ouvrir des nouvelles perspectives pour les jeunes.

 

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